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Nuit et Brouillard

Un film d'Alain Resnais (1956)
Texte de Jean Cayrol dit par Michel Bouquet
Musique Hanns Eisler
32 min Noir et Blanc, ET Couleur

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" Un film dans l'histoire"
(Sylvie Lindeperg - 2007)
 Les images
Les mémoires
NB &
Procès Eichmann
Un dispositif d'alerte
Qui de nous veille ?

Quatre raisons principales à ces pages :

- Rendre hommage à l'extraordinaire travail d'Alain Resnais et de son équipe.

- Aider à faire connaître l'ouvrage de Sylvie Lindeperg
           Nuit et Brouillard Un film dans l'histoire
                   paru en janvier 2007 chez Odile Jacob.
             Lire aussi Sylvie Lindeperg "Nuit et brouillard, Récit d'un tournage" ( L'histoire 294 p 54-56) 

- Témoigner des usages scolaires depuis deux générations.
      La réception du film a bien entendu évolué avec les connaissances historiques sur la déportation.
      L'utilisation de la version numérique et d'un vidéo-projecteur permet une approche nettement plus riche 
       que celle de la version en 16 mm ou en vidéo (qualité visuelle, arrêt sur image...) 

- Tenter de répondre aux attaques largement infondées :
   "Le mot "juif" n'est prononcé qu'une seule fois, 
     banalisé dans une liste de déportés en puissance"... (Eric Auphan, Historiens & Géographes no 404, p 42)
     Le silence du texte de Jean Cayrol est souvent exploité avec un soupçon de mauvaise foi.
     Comment peut-on décemment reprocher à un film tourné en 1956 d'ignorer l'historiographie récente ?
     Qui sont les déportés emmenés dans le train de Westerbork ?
    Quels déportés les nazis "sélectionnent-ils le 26 mai 1944 à Birkenau avant de les tuer  ?

Le départ du convoi de Westerbork (19 mai 1944) filmé par les nazis
Comment peut-on refuser de voir les étoiles portées par ceux que les nazis déportent ?
http://www.youtube.com/user/Herinneringscentrum
http://www.kampwesterbork.nl/

Ces pages prennent place dans une approche globale,
celle de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale ("une guerre totale") , 
celle de l'histoire de la Résistance
de l'histoire de la déportation

Consulter également :
Le site du  Cercle d'étude de la déportation et de la Shoah
Le site Histoire et Mémoires de Jean-Pierre Husson
Le site Mémoire-Net d'Evelyne Py
Leçons de ciné (le-court.com)

Ewout van der Knaap. Nacht und Nebel: Gedächtnis des Holocaust und internationale Wirkungsgeschichte. 
Mit einem Beitrag von Nitzan Lebovic. 
Göttingen: Wallstein Verlag, 2008. 287 S. (broschiert), ISBN 978-3-8353-0359-1.
Reviewed by Martina Thiele - Published on H-Soz-u-Kult (January, 2009)
http://www.h-net.msu.edu/reviews/showrev.php?id=23920

traduction d'un ouvrage collectif centré sur la réception du film 
(notamment en Allemagne, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne)

Uncovering the Holocaust:The International Reception of Night and Fog
Par Ewout van der Knaap - Wallflower Press, 2006
http://www.wallflowerpress.co.uk/product/film-media/uncovering-the-holocaust
reviewed by Chris Cagle, Temple University, USA
http://www.scope.nottingham.ac.uk/bookreview.php?issue=10&id=994

Nicole a trouvé le sommaire et des extraits en ligne sur Google Books
. censorship and approval (France)
. an absence with traces (Israël)
http://tinyurl.com/books-knaap-uncovering
 

Emmanuel Laurentin a consacré une Fabrique de l'histoire à ce film le 6 novembre 2000 (France-Culture)
avec Sylvie Lindeperg : Clio de 5 à 7 Les actualités filmées de la Libération : archives du futur
        Jean-Pierre Winter : http://perso.wanadoo.fr/autant.le.dire/winter99.htm
        Philippe Mesnard : Consciences de la Shoah : Critique des discours et des représentations, Paris, Kimé, 2000
(Notes personnelles, d'après enregistrement)
Très intéressant débat sur le film d'Alain Resnais, sur l'art, l'histoire, les mémoires collectives.


Le contexte du film :
Le film est révélateur du contexte de 1955-1956 : la fin fait directement référence à la situation en Algérie, "nous qui ne pensons pas à regarder autour de nous").

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C'est une commande officielle de l'institut d'histoire de la 2 GM (Henri Michel, et Olga Wormser), à la suite de l'exposition "Résistance, libération, déportation",
au Musée pédagogique de la rue d'Ulm (nov 1954).

Les producteurs Anatole Dauman, Philippe Lifchitz, Samy Halfon s'engagent sur le projet et choisissent Alain Resnais pour le réaliser. Le ministère des Anciens Combattants (R Triboulet) participe au financement à condition que la Résistance n'y soit pas oubliée.

"Le film doit recourir à 3 techniques : une partie iconographique réalisée sur documents..., une partie dite de "montage" empruntant aux cinémathèques des plans dont l'intérêt historique ne pourrait être mis en doute ; une partie réalisée en prise de vue directe sur les lieux mêmes de la déportation" (S Lindeperg, p 55)

Dans la recherche documentaire, "le service cinématographique des armées refuse l'usage de quelques plans sélectionnés et l'Imperial War Museum interdit l'accès à ses archives. 
Les séquences tournées par les Anglais à Bergen Belsen, les séquences tournées à Westerbrook (le Drancy hollandais) proviennent de l'Institut néerlandais de documentation de guerre (Amsterdam).

Le tournage en Pologne a lieu du 28 septembre au 4 octobre 1955 à Auschwitz, du 7 au 10 octobre 1955 à Majdanek. (S Lindeperg, p 55)

"L'opposition marquée entre la couleur du présent et le noir et blanc des archives (renforcée par la brève fixité des photos et les amples travellings)" est un choix formel d'Alain Resnais, avec la volonté de trancher sur les films précédents.

La diffusion a buté sur 2 problèmes :
Le képi du gendarme gardant les prisonniers du camp de Pithiviers.
Un représentant du Ministère de la Guerre a demandé que l'on retire cette photo.
Ce point n'a été vu que par le journaliste Doniol-Valcroze, mais pas par l'opinion, ni semble-t-il par Alain Resnais.
"Il y aun plan que je n'avais pas remarqué, qui est la fameuse histoire du képi du gendarme... La censure a fait un chantage comme ça... Ce qui était amusant, c'est qu'au dos de la photo, il y avait l'aigle allemand avec la croix hitlérienne, et "autorisé par la Propaganda-staffel" ... on a fait une transaction, c'est à dire qu'on a donné un coup de gouache sur le képi... ce n'était pas notre intention de compromettre la gendarmerie...
(autre interprétation, dans l'émission : Ce dernier souhaitait rappeler le rôle de la collaboration d'Etat".
La version diffusée a été censurée d'une image : le képi a été masqué par une poutre peinte à la gouache. Depuis, cette photo est présente dans des manuels de terminale.

Le contexte franco-allemand
L'ambassade d'Allemagne de l'Ouest fait pression (avec succès) sur le gouvernement Mollet pour que le film soit retiré de la sélection officielle de Cannes 1956. Cette démarche a provoqué une forte mobilisation des déportés politiques des Alpes maritimes.


"La généalogie des images" :
3 sources d'images (selon Télédoc) :
"- les images tournées en 1955 en couleurs, à Auschwitz ;
- celles tirées des archives nazies : beaucoup de photos fixes ;
- celles des cinéastes des armées alliées qui ont ouvert et « nettoyé » les camps en 1945"

Le film utilise des images tournées par les Anglais à Bergen-Belsen. Sur le conseil d'Hitchcock et de Peter Tanner, Sydney Berstein a filmé en plan séquence, sans montage : dans une logique de la preuve par les images, il fallait laisser le moins de doute possible sur la vérité des images, destinées en particulier aux spectateurs allemands.
Les scènes de la soupe servie aux déportés ont été tournées après coup.
Les images des bulldozers poussant les cadavres décharnés vers une fosse commune ont suscité de vives polémiques.

Le film utilise aussi des extraits d'un film polonais de fiction "La dernière étape" (Wanda Jakubowska) pour l'arrivée d'un convoi, pour le départ d'un transport noir.
Les images tournées par les soviétiques à l'ouverture des camps de l'Est n'ont pas été toutes utilisées: elles paraissaient trop douces (les camps étaient presque vides à l'arrivée de l'armée rouge - cf le récit de Primo Levi).

Le reproche fréquent est celui de la décontextualisation des images dans ce film.
A l'inverse, lorsque Alain Jaubert analyse les images des Juifs hongrois arrivant à Auschwitz en 1944, ces images mises en contexte impressionnent fortement. La mémoire collective identifie les déportés aux cadavres, pas aux personnes qui ont supporté les transports et que les nazis envoient aussitôt dans les chambres à gaz.

Les images de Bergen-Belsen ont changé de signification : au moment de Nuit et Brouillard, elles témoignaient de la barbarie nazie face aux déportés politiques. Depuis, dans la mémoire collective, elles expriment plutôt l'horreur du génocide.
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Dans un atelier de l'INA du 7/6/2002,  Sylvie Lindeperg explique les conditions de tournage et de montage par Sydney Berstein, et par Peter Tanner à Bergen Belsen (la preuve par l'image, pour les Allemands - pages 12-14)
http://www.ina.fr/inatheque/activites/ateliers/interateliers/pdf/inter-Atelier07_06_2002.pdf

Dans ce même atelier, les images d'Auschwitz prises par les alliés à la recherche de dépôts de carburant en 1944 ne prennent leur sens actuel qu'en 1977, quand les textes y sont ajoutés d'après ce que l'on savait du camp après son ouverture (page 12).

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Pour JP Winter, les images extrêmes sidèrent. Mais elles ne permettent pas le travail de la pensée. Les mots ne manquent pas, mais ils sont volontairement retenus. Dès lors, ces images créent un "souvenir écran".

Philippe Mesnard souligne aussi la référence nécessaire aux références culturelles, au déjà vu : celui de J Callot, celui de Goya, celui de Guernica et des morts civils. Besoin d'épaisseur culturelle pour que les images prennent tout leur sens.

"La stratification des mémoires"
Le film comporte 1 seule mention du mot juif, à propos d'un Stern (l'étoile) possible "étudiant juif d'Amsterdam".

Cette absence vient en partie de la vision de la déportation en 1956 : le film décrit "le grand camp mythique pour tous", fonctionnant de 1933 à 1945, sur le modèle de Buchenwald. Le film ne fait pas la distinction entre les camps de concentration de l'Ouest, et les camps d'extermination de l'Est.
Le titre, Nuit et Brouillard, renvoie à l'ordonnance signée le 7 décembre 1941 par le maréchal Keitel (pour tous ceux qui, en Europe occidentale, représentent un danger pour la sécurité de l'armée allemande d'occupation et constituent de dangereux ennemis du Reich (saboteurs, responsables de réseaux, agents parachutés). Les «NN» seront transférés en Allemagne «sans laisser de traces» (note secrète de Keitel du 8 février 1942) http://fr.encyclopedia.yahoo.com/articles/ni/ni_131_p0.html
Par la suite, on passe de la résistance (le décret Nuit et Brouillard) à la prise en compte de la destruction des juifs.

Après Nuit et Brouillard, d'autres faits ont modifié les représentations : le procès Eichmann, le livre de Robert Paxton, le film "Le chagrin et la pitié" (Marcel Ophuls), le livre de Raoul Hillberg (The Destruction of the European Jews {Chicago, 1961, 2e ed NY 1985, traduction française Fayard 1988}, les films Shoah (1985), Au revoir les enfants (1987), La liste de Schindler (1996), La vie est belle (1998)…

"Shoah" est un événement historique : Claude Lanzmann refuse la preuve par les images.
La shoah est un événément invisible : les nazis ont cherché à détruire toutes les preuves, à effacer toutes les traces de l'extermination.
Claude Lanzmann a voulu la restituer par la parole et le récit.

Mais Shoah n'a été possible que parce que les événements cités plus haut, des livres et des films avaient contribué à modifier la conscience collective et les représentations sur la déportation. Nuit et Brouillard a contribué au refoulement du génocide juif, Shoah n'est possible qu'avec le retour de ce refoulé.

Depuis, les images du procès Barbie, le documentaire d'Eyal Sivan sur Eichmann "Un spécialiste, portrait d'un criminel moderne" (1999) témoignent aussi de l'évolution de l'historiographie et des représentations.
Ces choix différents représentent pour E Laurentin un "séismographe de la mémoire", d'une mémoire soumise à des effets de balanciers.

Le documentaire "J'ai vu Nuit et Brouillard" (Simone Doueix) montre aussi les réactions des lycéens, de ceux des années 1960 (avec Pierre Kerleroux), ou de ceux d'aujourd'hui (classe d'Hubert Tison au lycée Jacques Decour).
Plusieurs élèves insistent sur le choc émotionnel ""ce film veut qu'on soit émotionné, mais en plus il veut qu'on réfléchisse, à la différence de La liste de Schindler".
Dans le débat, le psychanalyste s'est dit "atterré par le vocabulaire restreint de jeunes de 17-18 ans", sur le simplisme de questions comme "qu'est-ce que les juifs ont pu faire à Hitler ?" qu'il identifie à un schéma paranoïaque de la pensée.


Nuit et Brouillard, récit d'un tournage
A quarante ans de distance, le «miracle» du film agit encore. Il réside dans son exceptionnelle longévité et dans les usages multiples - parfois inadéquats - qui en sont aujourd’hui proposés. Il serait en effet paradoxal d’utiliser ce documentaire pour évoquer devant les élèves la « Solution finale »: le commentaire de Jean Cayrol, très
daté sur ce plan, l’ignore dans sa spécificité. Si l’on s ‘intéresse toutefois aux images d’archives réunies au terme d’une recherche documentaire plutôt novatrice pour l’époque, on constate que le film donne à voir les étapes de la persécution des Juifs - ghettoisation-arrestation-déportation - qui précédèrent leur extermination dans les centres de mise à mort.
Pourtant la pérennité de Nuit et brouillard s’explique surtout par sa dimension d’œuvre d’art, moins close sur le passé qu’inquiète de l’avenir. En réduisant le film au statut de document, on lui demande tout à la fois trop et trop peu: on voudrait qu’il dise et atteste toute l’histoire, celle des camps nazis, celle du génocide; on néglige l’ambition créatrice qui en assura la postérité. 
Sylvie Lindeperg, L'histoire N° 294, janvier 2005

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"Nous avons conçu Nuit et Brouillard comme un "dispositif d'alerte". 

"Ce film n'est pas un reliquaire refroidi, [...] un monument élevé à la mémoire discrète de nos morts. Il est surtout le témoignage vivant, incroyable, des manifestations extrémistes de l'oppression et de la force mises au service d'un système qui n'eut pas le respect des droits élémentaires de chacun dans son originalité et dans ses particularités. [...]

Dans le ciel indifférent de ces sèches images, il y a, menaçantes, les nuées toujours en mouvement du racisme éternel. [...] 
Et c'est alors que Nuit et Brouillard devient non seulement un exemple sur lequel méditer, mais un appel, un "dispositif d'alerte" contre toutes les nuits et tous les brouillards qui tombent sur une terre qui naquit pourtant dans le soleil, et pour la paix." 
Jean Cayrol, Les Lettres Françaises, 606, Février 1956

"Je me disais " Quand même, après avoir vu ça, ils vont...
ça va déclencher quelque chose" 
Alain Resnais, interview 18 février 1986



1945. Les camps s’étendent, sont pleins. Ce sont des villes de cent mille habitants. Complet partout. La grosse industrie s’intéresse à cette main d’œuvre indéfiniment renouvelable. Des usines ont leurs camps personnels interdits aux S.S. Steyer, Krupp, Heinkel, l.G. Farben, Siemens, Hermann Goering s’approvisionnent à ces marchés.

Les nazis peuvent gagner la guerre, ces nouvelles villes font partie de leur économie. 
Mais ils la perdent.

Le charbon manque pour les crématoires. Le pain manque pour les hommes. 
Les cadavres engorgent les rues des camps. Le typhus… 
Quand les Alliés ouvrent les portes... toutes les portes…

 Les déportés regardent sans comprendre. Sont-ils délivrés ? La vie quotidienne va-t-elle les reconnaître?

« Je ne suis pas responsable », dit le kapo. 
« Je ne suis pas responsable », dit l’officier. 
« Je ne suis pas responsable »... 
Alors qui est responsable?

Au moment où je vous parle, l’eau froide des marais et des ruines remplit le creux des charniers, une eau froide et opaque comme notre mauvaise mémoire.
La guerre s’est assoupie, un œil toujours ouvert.
L’herbe fidèle est venue à nouveau sur les Appel-platz autour des blocks. 
Un village abandonné, encore plein de menaces.
Le crématoire est hors d’usage. Les ruses nazies sont démodées. 
Neuf millions de morts hantent ce paysage.

Qui de nous veille de cet étrange observatoire pour nous avertir de la venue des nouveaux bourreaux ? 
Ont-ils vraiment un autre visage que le nôtre?
Quelque part, parmi nous, il reste des kapos chanceux, des chefs récupérés, des dénonciateurs inconnus.

Il y a nous qui regardons sincèrement ces ruines comme si le vieux monstre concentrationnaire était mort sous les décombres, qui feignons de reprendre espoir devant cette image qui s’éloigne, comme si on guérissait de la peste concentrationnaire, nous qui feignons de croire que tout cela est d’un seul temps et d’un seul pays, et qui ne pensons pas à regarder autour de nous et qui n’entendons pas qu’on crie sans fin.

Nuit et Brouillard, commentaire de Jean Cayrol dit par Michel Bouquet.
Images en copie d'écran (le képi, le départ du convoi, la libération, le camp de Birkenau)
Livret d'accompagnement du DVD d'Arte 2003.
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voir aussi,
« Face aux fantômes », documentaire de Jean-Louis Comolli et Sylvie Lindeperg, France, 2009, 1h38min
(INA et Ciné-cinéma. Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.)
« Dans ce film comme dans son livre, Sylvie Lindeperg interroge les influences complexes qui ont conduit à la réalisation de Nuit et brouillard et ont pesé sur son destin. La pratique artistique et ce film en particulier, sont vus ici en tant qu’analyseurs des contradictions d’une époque ».

http://www.ac-dijon.fr/pedago/histgeo/enseigne/lycee/JBataille/nuit_et_brouillard.htm
Dijon : http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/Enseigner/histo/2gm/nuitetbrouillard/NetBr.htm
http://crdp.ac-reims.fr/memoire/enseigner/memoire_vichy/03memoires.htm
Télescope, 9 mai 1992 : http://www.cndp.fr/actualites/question/memoire/pdf/telescope.pdf
http://www.cndp.fr/TICE/teledoc/dossiers/dossier_brouillard.htm

D Letouzey 07/11/2000 - 2008