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Nicole Mullier, Daniel Letouzey

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Primo Levi
Robert Antelme
Témoins
Fondations
sites de profs
biblio
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" Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité
Déclaration universelle des droits de l'homme, article 1, 10 décembre 1948
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Levons d’emblée toute équivoque : 
Cet article en deux parties ne s'adresse pas aux pros de la recherche sur internet. Il n'a pas la prétention de fournir un annuaire exhaustif (Google indique 90 000 occurrences pour une requête " déportation camps nazis "). Juste suggérer quelques pistes à explorer, en forme de coups de coeur
Ce n'est pas non plus un état universitaire de la question. 
Mais c'est surtout une excellente opportunité pour rendre hommage à l’énorme travail accompli par les anciens déportés et par les collègues qui nous ont précédé.
Le numérique a plusieurs avantages. Les adresses citées résultent d’un choix souvent difficile ; ceux qui voudraient approfondir le sujet pourront consulter, sur le site du Cercle, des pages évolutives. 
Vos pratiques et vos suggestions seront les bienvenues pour la seconde partie de cet article.
Une version actualisée est en ligne : http://clioweb.free.fr/camps/deportes.htm
 

Déporté : jusqu’en 1939, le terme désigne une personne déplacée contre son gré. Avec l’occupation nazie, le terme caractérise ceux qui sont arrêtés, envoyés en Allemagne, internés dans les camps pour y être soumis à une politique de déshumanisation. 

Les déportés utilisent le terme allemand Häftling, détenu (prisoner ou inmate en anglais). " J'ai appris que je suis un Häftling. Mon nom est 174 517 ; nous avons été baptisés et aussi longtemps que nous vivrons nous porterons cette marque tatouée sur le bras gauche " écrit Primo Levi. Les juifs furent déportés vers les camps de la mort, les nazis séparant à l’arrivée des convois les personnes qu’ils envoyaient à la mort immédiate dans les chambres à gaz, et ceux qu’ils tueraient dans un camp par le travail forcé, la faim ou les coups.

En 1945, le ministère Frenay tente de rapprocher déportés, requis du STO et victimes de l’antisémitisme (affiche " Ne les séparons pas "). Le statut des déportés est fixé en 1948 ; les requis du STO en sont exclus ; depuis 2008, ils sont " Victimes du Travail Forcé en Allemagne Nazie ". 
Jean Giboureau, un STO parmi tant d’autres. http://www.cercleshoah.org/spip.php?article52
Olivier Lalieu, Le statut juridique du déporté et les enjeux de mémoire de 1948 à nos jours
in Laurent Joly & Annette Wieviorka, Qu’est-ce qu’un déporté ? 2009
Chronologie 1917-1945 (AFMD). http://www.afmd.asso.fr/chronologie-1917-1945.html
Lexique des camps : http://www.cercleshoah.org/spip.php?article72
 


source  MINDEF/SGA/DMPA : http://www.fmd.asso.fr/updir/20/04_cartes.pdf

Autres cartes historiques, Google Earth
http://clioweb.free.fr/camps/cartescamps.htm


L'univers concentrationnaire, la politique concentrationnaire nazie, l’extermination des Juifs et des Tsiganes par les nazis, les génocides… A l’école, au collège et pour les lycées, les instructions officielles illustrent l’évolution des priorités choisies par la société, au moins autant que les acquis de l’historiographie. Le vocabulaire évolue. 
La destruction des juifs d’Europe prend une place croissante. Le temps alloué contraint souvent à un survol rapide. La comparaison des manuels est aussi instructive : vers 1965, dans le Duroselle (Nathan), l’histoire de la Résistance occupe cinq pages, la Déportation moins de deux pages (carte des camps, photo de Buchenwald, 9 lignes sur le sort des juifs)
http://clioweb.free.fr/dossiers/39-45/io-deportation.htm


JB Duroselle - Manuel de Terminale - Nathan - 1962
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A Versailles, à partir d'une enquête de 2005, les IPR soulignent l'investissement exceptionnel des enseignants sur ce sujet. En classe, la question occupe de une à trois heures. Dans l'usage des images, Nuit et Brouillard, De Nuremberg à Nuremberg dominent nettement. La parole des résistants et des déportés est très sollicitée. Le Mémorial de Caen, le Struthof sont les destinations scolaires les plus citées. http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article172
http://www.memorial-caen.fr  -   http://www.struthof.fr
 

Primo Levi et Robert Antelme : 2 témoins exceptionnels permettent d’évoquer les deux types majeurs de déportation : la déportation de répression, la déportation de persécution.

Primo Levi, écrivain et témoin. Conférence de Daniela Amsallem pour le Cercle (mai 2002)
Primo Levi, " Et mon tout est un homme " William Karel, dans la série Un siècle d'écrivains (B Rapp)
Jean Samuel, Le pikolo, au lycée Edgar Quinet. http://clioweb.free.fr/dossiers/39-45/primolevi.htm

" Primo Levi a été arrêté en tant que résistant le 13 décembre 1943, transféré en tant que juif dans le camp d’internement de Fossoli, près de Modène d’où il est déporté à destination d’Auschwitz le 22 février 1944 … Il fait partie du premier convoi de 650 déportés ; quinze personnes seulement sont revenues.
Il vit donc onze mois de détention au camp de Buna-Monowitz jusqu’en janvier 1945 ".
 

" Primo Levi doit sa survie à plusieurs facteurs : 
d’abord, a-t-il toujours souligné, le facteur " chance ", le facteur " hasard ". Son métier de chimiste l’a aussi aidé. Buna-Monowitz contenait une usine de caoutchouc synthétique qui n’a d’ailleurs jamais fonctionné. Mais cela lui a permis les deux derniers mois 
de sa détention de rentrer au laboratoire après le fameux " examen " avec le Docteur Pannwitz et donc d’être à l’abri du froid 
et des coups. Il faut aussi tenir compte de l’aide matérielle et morale apportée par le maçon italien Lorenzo qui, pendant six mois,
lui a donné les restes de sa soupe. Mais le facteur principal de survie était sa curiosité, son besoin de comprendre ". 
(d'après Daniela Amsallen)

Son œuvre connaît aujourd’hui un très grand succès. Si c’est un homme, son ouvrage majeur, " traite du nazisme et de la Deuxième Guerre mondiale, mais aussi au monde d’aujourd’hui, de tous ces cas où l’on se demande spontanément si l’humanité, au sens personnel du mot, s’est conservée ou s’est perdue, si l’on peut ou non la récupérer ". En Lettres, l’inspection en a fait un des auteurs au programme des Term L en 2003-2004. En juin 2003, des extraits de l’additif de 1976 à Si c’est un homme ont servi lors de l’épreuve d’histoire au bac.
 

" Il n’y avait à Gandersheim (un Kommando dépendant de Buchenwald) ni chambre à gaz, ni crématoire . 
L’horreur y est obscurité, manque absolu de repère, solitude, oppression incessante, anéantissement lent. Le ressort de notre lutte n’aura été que la lente revendication forcenée, et presque toujours elle-même solitaire, de rester, jusqu’au bout, des hommes "
écrit Robert Antelme.

" Nous sommes tous, au contraire, ici pour mourir.
C’est l’objectif que les SS ont choisi pour nous. Ils ne nous ont ni fusillés ni pendus mais chacun, rationnellement privé de nourriture, 
doit devenir le mort prévu, dans un temps variable ".
Lire son témoignage poignant sur " la soupe ", sur l’attitude des Allemands fuyant en train Dresde bombardée à l’égard des déportés présents dans le convoi, sur la libération du camp de Dachau. 
http://clioweb.free.fr/camps/antelme.htm

La déportation de répression touche tous ceux que les nazis considèrent comme leurs ennemis.
Nacht und Nebel le décret signé le 7 décembre 1941 par Keitel stipule que " tout habitant des territoires occupés de l'Ouest, présumé coupable de crimes contre le Reich ou contre les territoires d'occupation, 
doit être exécuté ou déporté clandestinement en Allemagne, pour y disparaître sans qu'aucune information 
ne soit donnée à son sujet ".http://tinyurl.com/chmemoire-nuit

Résister à Hitler et au nazisme : http://clioweb.free.fr/dossiers/39-45/resistants.htm
La déportation de répression en France, conférence de Jean Quellien - Novembre 2002
La répression en France, 1940-1945, colloque CRHQ - FMD, Mémorial de Caen 2005.
http://clioweb.free.fr/camps/quellien2.htm - http://clioweb.free.fr/colloques/repression.htm
 

- L’histoire des formes prises par la déportation dans l’enfer nazi 
a été étudiée méthodiquement par les historiens. 
Dans une bibliographie immense, quelques titres :

La déportation, l’ouvrage de la FNDIRP dirigé en 1994 par André Leroy.
Leçons de Ténèbres. Résistants et déportés. (Jean Manson) FNDIRP. Plon 1995, Perrin 2004
Déportation et génocide, Entre la mémoire et l’oubli, Plon,1992, réédition Hachette-Pluriel, 1995, 2002. L’ouvrage d’Annette Wieviorka comporte une bibliographie très détaillée. 
Elle a aussi publié Les Livres du souvenir de Yizkor (1983), L'ère du témoin, Auschwitz, 60 ans après (2005), Le procès de Nuremberg (2009) ; 
elle a dirigé avec Laurent Joly " Qu’est-ce qu’un déporté " (CNRS ed. 2009).
FONTAINE Thomas, Déportations et Génocide, l’impossible oubli, FNDIRP, Tallandier 2009
FABREGUET Michel, Mauthausen (1938-1945), Honoré Champion 1999.
Denis Peschanski a consacré sa thèse aux camps d'internement en France (1938-1946).
Elle est disponible en ligne
 

2 ouvrages majeurs traitent du sort des Juifs : 

La destruction des Juifs d'Europe, 
l’étude magistrale de Raul Hilberg a été publiée aux EU en 1961
(2e version en 1985) et traduite en français en 1988 seulement 
(en poche en 2006).

Serge Klarsfeld a publié La Shoah en France
Tome 1, Vichy, Auschwitz
Tome 2 et 3, Le calendrier de la persécution des Juifs de France Tome 4, Le Mémorial des enfants juifs déportés de France

- DL - Birkenau 2001 - 


Les historiens allemands et la Shoah. Dominique Vidal et Edouard Husson traitent de la mise en place de la destruction des Juifs et de ses liens avec la guerre contre l’URSS (mars 2006).
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article115
Compléter par les bibliographies du Cercle. http://www.cercleshoah.org/spip.php?article109
 
 

Les déportés témoignent avec détermination depuis plus de deux générations, par des livres, par des témoignages filmés, dans les classes ou sur les lieux de leur déportation. 
L’ouvrage " L'ère du témoin " permet de mettre ces témoignages en contexte.

LEVI Primo, Si c’est un homme, 1947, Julliard, 1987
ANTELME Robert, L’Espèce humaine, Paris, Gallimard, 1957
ROUSSET David, L’univers concentrationnaire, 
éditions de Minuit, 1965
AMERY Jean, Par de là le crime et le châtiment, 
essai pour surmonter l’insurmontable, 1966, Actes Sud, 1995
DELBO Charlotte, Aucun de nous ne reviendra, éd de Minuit, 1970
WIEVIORKA Annette, L'ère du témoin, Pluriel 2002.
Un choix de vidéos en ligne : http://cercleshoah.org
 
DL - Georges Marcou, Mauthausen 1994

- Les sites web des Mémoriaux et des Fondations sont très riches. 
  Consulter leurs liens.

La Fondation de la Résistance propose en ligne de très nombreuses pistes pédagogiques, ainsi qu’une bibliographie universitaire. Le sommaire du Dictionnaire historique de la Résistance est en ligne.http://www.fondationresistance.org/

La déportation, une page des Chemins de mémoire. http://tinyurl.com/chemins-deportation
 

Le livre mémorial de la déportation
est une des réalisations majeures de 
la Fondation pour la Mémoire de la déportation.

La version en ligne permet d’accéder 
aux fiches des déportés, et à une étude quantitative de la déportation de répression.
http://www.fmd.asso.fr/
http://www.bddm.org/liv/index_liv.php

Pour étudier la destruction des Juifs d’Europe, consulter les sites 
de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, http://www.fondationshoah.org/
Le Mémorial de la Shoah, http://www.memorialdelashoah.org/
L’US Holocaust Memorial Museum, http://www.ushmm.org/
Yad-Vashem. http://www.yadvashem.org/

L'encyclopédie de la Shoah :
http://www.ushmm.org/wlc/fr/ - http://memorial-wlc.recette.lbn.fr/fr/

Anne Frank (Cidem) : http://annefrank.cidem.org/home.php
Voir aussi Wikipedia en anglais

Les sites web des camps
 

Les Amicales de déportés, les structures chargées de l’entretien des lieux ont utilisé le web pour mettre en ligne leurs sources. Plusieurs camps ont déjà été mentionnés. Ajoutons par exemple les sites d’Auschwitz, de Buchenwald, de Bergen-Belsen. Le site consacré à Dachau propose la transcription d’entretiens avec des déportés.  Une liste détaillée est disponible sur le site du Cercle.
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article108
 

Le Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah a été créé en 1996,
avec le soutien de l’Amicale d’Auschwitz (aujourd’hui UDA) et de l’APHG. 
Cette structure indépendante et laïque regroupe des professeurs d'histoire, soucieux d’approfondir leurs connaissances et de réfléchir à la transmission de cette histoire dans sa dimension universelle.

Deux articles importants publiés 
par la revue Historiens et Géographes
ont été scannés et mis en ligne : 
François Delpech, La persécution nazie 
et l’attitude de Vichy, HG 273, 1979
Bernard Comte, Le Génocide nazi 
et les négationnistes, H&G 339, 1990

Raphaël Esrail, Birkenau 2001

Le Cercle organise des conférences, des voyages d’étude, publie des brochures (Les Petits Cahiers). 
Une Commission mixte témoins / professeurs a été créée. Le site web rend compte des activités organisées. 
Le titre des conférences faites par des historiens illustre la variété des sujets abordés : L’antisémitisme, Les ghettos, Les camps d’internement, Le crime contre l’humanité, Le travail forcé, Les Justes, Le négationnisme, Papon en procès, etc. http://cercleshoah.free.fr/
Depuis 2006, les membres du Cercle élaborent et diffusent un dvd sur le thème du CNRD. Pour l'aide aux juifs, les témoins sont Ida,Yvette, Arlette, Roger, Charles, Jacques, Charles, Albert, Henry, Raphaël, Addy Ce dvd est envoyé gratuitement à ceux qui en font la demande.http://www.cercleshoah.org/spip.php?rubrique21
 

Les professeurs ont beaucoup investi ce domaine, par souci d’histoire et de pédagogie.
Pas en fonction d’un supposé " devoir " de mémoire, une formule ressassée à l’envie par les médias.
Ils ont accueilli et ils accueillent des déportés dans leurs classes. Ils encadrent des voyages d’étude quand leurs moyens financiers le permettent. Ils travaillent sur l’image, à partir de chefs d’œuvre comme Nuit et Brouillard ou Shoah quand les programmes leur en laissent le temps.

Histoire et Mémoire des 2 Guerres mondiales (Jean-Pierre Husson) propose notamment 
- une synthèse sur " La déportation et le système concentrationnaire nazi " (Camps de concentration et camps d'extermination, Véracité et unicité du génocide, Bilan de la déportation et du génocide nazi), 
- un dossier sur Histoire et mémoires de la déportation (le " Train de la mort ", les " oubliés " de la déportation, " témoignages des déportés marnais "), 
- un choix de cartes locales
- un dossier sur le camp Natzweiler-Struthof
http://www.crdp-reims.fr/memoire/default.htm


La famille Schwartzmann de Tinqueux.
Lors de la rafle du 27 janvier 1944 en Haute-Marne, les parents Schwartzmann 
et 12 de leurs 13 enfants sont arrêtés par la Feldgendarmerie. 
D’abord incarcérés à la prison de Reims, ils sont transférés à Drancy. 
Ils sont déportés le 3 février, dans le convoi 67. À Auschwitz, où ils arrivent le 6 février, 
Suzanne (22 ans) et Léa (18 ans) échappent seules à la chambre à gaz.
http://tinyurl.com/reims-memoire-schwartzmann

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Le site Mémoire-Net (Evelyne Py) traite de l’histoire de la Résistance et de la déportation.

Lydia est née en Haute Savoie en 1901 ; 
elle épouse Stanislas Mrowiec 
et s'installe à Varsovie en 1939. 
Le couple est arrêté pour fait de résistance 
le 21 février 1941. Stanislas est fusillé en mars,
elle est déporté en septembre 1941 à Ravensbruck. 
Elle est libérée le 28 avril 1945 par la Croix-Rouge suédoise.
http://www.memoire-net.org/

Une page recense tous les sujets retenus pour le concours de la Résistance depuis 1961 (devenu Concours national de la Résistance et de la Déportation en 1973, avec alternance des sujets entre Résistance et déportation). De fait, les thèmes abordés par le CNRD ont un énorme intérêt : ils informent sur les centres d’intérêt de nos prédécesseurs ; ils peuvent servir d’entrée efficace dans cette histoire, d’autant que depuis plusieurs années, des dossiers documentaires sont élaborés, édités et sont souvent disponibles en ligne. 
Parmi les questions récemment abordées : La déportation et les camps nazis de concentration (1991), L’univers concentrationnaire dans le système nazi (2000), Le travail dans l’univers concentrationnaire nazi (2007), Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi (2009), 1945 : Libération des camps et découverte de l’univers concentrationnaire (2005), Connaissance de la déportation : la production littéraire et artistique (2002), etc.

Dominique Natanson a mis en ligne de nombreux documents sur son site Mémoire juive et éducation
et répond aux questions des élèves. http://assoc.pagespro-orange.fr/d-d.natanson/

Le site web de la Régionale de Caen de l’APHG a accompagné les débuts du Cercle, en diffusant les annonces de conférences et en publiant les comptes rendus. La Chronique internet comporte un rubrique régulière traitant de la Seconde Guerre mondiale ; les textes déjà publiés ont été regroupés dans un texte unique à consulter en ligne. Plusieurs aspects ont été analysés à partir de l'excellent ouvrage de Sylvie Lindeperg, Nuit et Brouillard, un film dans l’histoire, Odile Jacob 2007.
 


Le site Clioweb a mis en ligne des témoignages de déportés ayant vécu en Normandie : 
Simon Igel (Monowitz), Lucien Revert (Neuengamme), 
Jenny Peyet (Ravensbruck - Sachsenhausen). 
Le site propose un ensemble de photos prises lors de voyages organisés par l’APHG et l’Amicale de Mauthausen en 1994, par l’Amicale d’Auschwitz en 2001. http://clioweb.free.fr/camps/deportes.htm

Auschwitz, mars 2001

Nazi Germany, Teaching the Holocaust...à côté de l'USHMM et de Yad Vashem, les sites web en anglais sont aussi très nombreux et très documentés. Une page web leur est consacrée, avec par exemple des liens vers les débats sur le forum Schoolhistory, vers le site de John D Clare ou vers Nizkor, celui du canadien Ken McVay. http://clioweb.free.fr/camps/nazicamps.htm
 

A suivre (Partie 2) : Vie et mort dans les camps, le cinéma, les témoins et la vidéo, l’ouverture et la libération des camps, les procès, le bilan, histoire et mémoires...
 

NM-DL 2010